Rechercher
Démarches administratives
Elections
Etat Civil
Mariage
Naissance
Permis de construire
hebergement
Annonces légales
Tout près de la Chapelle Saint Antoine, on peut voir la « maison du miracle ». Le miracle d’Oletta est commémoré tous les 3 ans. L’icône miraculeuse se trouve actuellement dans l’église Saint André.
Le miracle se serait produit au hameau Romanacce que l’on peut apercevoir au-dessus du village. La Vierge Marie se serait manifestée miraculeusement en ces lieux ce vendredi saint du 15 avril 1734 et plus précisément dans une toute petite maison composée de deux pièces.
Les protagonistes : Michele, Maria et leur enfant
Michele était selon Albert Tozza (écrivain, histoire du miracle d’Oletta en 1890) hardi et craignant Dieu. Sa femme, Maria passait des heures « en contemplation devant la Mère secourable… ». L’image peinte de la Vierge était alors accrochée sur les murs blanchis à la chaux.« Maria est seule. Elle s’occupe à pétrir la pâte pour faire des gâteaux. Et cela pour les fêtes de Pâques, selon la tradition. Dans la pièce voisine, l’enfant de Maria et de Michele Giovan Bartolo dort dans son berceau tout près de l’âtre qui pétille. Soudain voici qu’une voix arrive aux oreilles de la jeune femme penchée sur la huche. Une voix l’appelle par son nom : « Maria… » . Surprise, Maria se retourne croyant à une présence humaine. Elle ne voit rien d’autre que son décor familier et s’en veut de son moment d’absence… La voix se fait maintenant plus pressante. Elle ne rêve pas. Elle a bien entendu. Quoi ? Ceci : « Maria, ton enfant brûle… ! » Fortement secouée, la jeune maman n’a que le temps de courir vers le berceau attaqué par les flammes d’une bûche qui a roulé. Vite elle arrache le bébé au brasier et l’étreint fortement sur son sein. Puis elle tombe à genoux devant le tableau de la Vierge qui, ô prodige, laisse tomber d’abondantes larmes. Maria est-elle l’objet d’une illusion ? Dressée maintenant sur la pointe des pieds, la femme de Michele Giovan Bartolo pose un doigt tremblant sur le menton humide de l’îcone. L’empreinte digitale s’y fixe. Elle est demeurée ineffable depuis » (François Guarnieri)
Date de la cérémonie : La fête de Nôtre Dame de la Pitié est célébrée le quinzième jour après Pâques, tous les trois ans.
Un indult pontifical (privilège accordé par lettre du pape) du 1er février 1820 a autorisé à célébrer chaque année, le second Dimanche de Pâques, la fête solennelle de la Vierge, à l’autel qui lui est dédié avec messe, office et panégyrique.
Le tableau est décroché le jour avant la célébration et placé sur la châsse qui lui est réservée au maître autel.
Le lendemain, la célébration a lieu au terme de neuf jours de prières, suivie d’une procession autour du village avec l’icône miraculeuse de la Vierge Marie, transportée dans une châsse ( XIXe) qui fait ainsi l’objet de ce pèlerinage triennal depuis 1734 année du Miracle (Hameau de Romanacce).
La tradition veut que le prêtre désigne une marraine pour la cérémonie tous les trois ans. Le prêtre choisit la marraine afin qu’elle transmette à son tour le remerciement, la reconnaissance envers la Vierge Marie qui se serait manifestée miraculeusement au hameau de Romanacce dans la famille de Maria et Michele en 1734. Le prêtre révèle son choix à la personne désignée à l’issue de la cérémonie et lui demande de tenir cette information secrète jusqu’à la prochaine célébration. Les paroissiens découvrent l’identité de la marraine le jour de la cérémonie lorsque cette dernière prend place sur le fauteuil qui lui est réservé.
Sonnets, odes et stances sont dédiés à la marraine de la cérémonie, imprimés et distribués le jour de la triennale.
À la une
Actualités